mercredi 5 août 2009

What cames first, the chicken or the dicken ?


Bon, je pourrais faire une review en bonne et due forme de Humbug, dernier opus en date des Arctic Monkeys, mais j'ai du mal à trouver la motivation pour sortir mon carnet et mon crayon, et puis en plus je dois me préparer à voir une partie de Mongrel, Lee Mavers (je me rappelle juste des derniers noms ajoutés à la programmation) et bien d'autres encore dans le trou du cul de l'Europe (aka la Hongrie) la semaine prochaine donc merde, et puis de toute façon j'ai déjà beaucoup trop écouté cet album, pour tout dire ça va faire une semaine que je n'ai rien écouté d'autre. Donc la flemme de sortir mon carnet, je tape directement, et je ne me relirais presque pas sinon j'arriverais jamais à arréter de me corriger. De toute façon cet article sera surement le plus merdique depuis le début de ce blog, et c'est dire ...

Pour commencer, je n'ai jamais su me l'expliquer mais j'ai toujours eu un problème avec les disques des Arctic Monkeys, mais remontons donc à la fin 2005, je connais déjà une bonne partie des chansons du groupe, je suis super pressé que l'album sorte (en plus ça devait quasiment coïncider avec la date de mon anniversaire, mais ça on s'en fout), mais au moment de l'écouter grosse désillusion, je ne comprend pas, j'aime toutes les chansons sans exceptions, mais les écouter à la suite sur un album en entier m'est impossible, je pleure, j'apprend que le groupe passe en concert à Nantes, après l'écoute de l'album, j'hésite, beaucoup trop, le concert est complet quand je veux prendre ma place, je pleure à nouveau, finalement j'obtiens une place le soir même, elle me coûte 2 fois plus cher qu'elle aurait du, je pleure, je me dis qu'au final je m'en suis bien sorti, le mec voulait se faire 18€ sur mon pauvre dos, il n'en a eu que 8, je pleure un peu moins en me sentant presque gagnant, une fois dans la salle je suis ecrasé dans tous les sens, je pleure une dernière fois, et après ça je m'arrète un instant de pleurer jusqu'à leur prochain album.
Album suivant donc, je découvre un certain nombre de chansons avant la sortie, je me dit que cet album là au moins il devrait me plaire, je finis par l'écouter, je pleure parce que toujours pas.

Et là vient Crying Lightning, là je me dit pendant un instant que cet album là sera peut être le bon, mais une pensée me rattrape "Mais bordel Guillaume, t'as entendu une chanson, et ça y'est, tu te dis que l'album peut être le bon, mais tu déconne violement là, comment tu veux aimer le 3ème essai après avoir été déçu par les 2 premiers".
Sauf que Alleluia, cette pensée fut fausse, et j'ai déjà dit que je parlerais pas de l'album donc j'en parlerais pas. A l'exception d'une chanson : The Jeweller's Hands, parce que là on tombe quand même dans extrêmement jouissif. La ligne de basse est parfaite et fait déjà toute la chanson à elle toute seule, et ils n'ont rien trouvé de mieux que la mettre en valeur avec une batterie et des claviers, avant de la faire rencontrer la voix d'un Alex Turner, qui autant vocalement, que capillairement ou épidermiquement, n'a plus tant de choses à voir avec le Alex Turner de 2005, mais ça ne sera pas moi que vous entendrez s'en plaindre, même si la nouvelle coiffure du Turner se retrouve invariablement associé au très drôle clip de Crying Lightning. Bon passons, toujours est-il qu'on tient là une des meilleures lignes de basse de l'année, qui quand elle s'efface, laisse place aux guitares et à un final magnifique, le genre de final qui géneralement pousse à se repasser l'album tout de suite, ce que je n'arrive pas encore à m'empécher de faire, celà dit je progresse, maintenant j'écoute juste cette chanson en boucle, mais vous comprenez qu'après mes mésaventures des 2 premiers albums, j'ai des choses à rattraper.

Et pour finir, je commenterais les difficultés capillaires turneriennes actuelles en vous donnant un élement de comparaison, de toute façon il n'a jamais autant eu la classe qu'en clown dans cette emission de télé, les cheveux n'ont rien à voir avec ça, point qui marque en même temps la fin de la discussion et celle de cet article lamentable.