mercredi 2 mars 2011

Voices from the Sphere


Je ne crois pas m'être spécialement étendu jusque là sur mon amour profond pour Odessey & Oracle des Zombies. Enfin, d'un autre côté j'aurais envie de dire "les vrais savent" et puis de toute façon je n'ai nullement l'intention de te parler des Zombies dans cet article.
En réalité je veux parler de Radios and Flying Birds de Shipbuilding Company, mais le fait est que je ne me serais jamais intéressé à ce disque sans Odessey & Oracle, cela dit, je n'ai pas spécialement envie de m'étendre sur les raisons fastidieuses liées de près ou de loin au titres des chansons qui m'ont fait rapprocher les deux disques.

Comme une imposture de plus, ce groupe est en fait un one-man-band composé de Michael Partington, ancien membre des Head Of Femur (groupe dont je n'ai jamais entendu parler, et je n'ai même pas trouvé de blague sur leur nom, cette parenthèse est donc inutile), qui a décidé de se barrer à Taïwan, juste avec sa femme, et de profiter de n'être en contact avec aucun autre anglophone pour composer un album débarrassé de toute influence extérieure autre que cette dernière, qui a contribué à l'élaboration des textes.

Le résultat est certes un disque Made In Taiwan, mais ici ce n'est pas synonyme de produit de qualité moindre, mais d'un album tellement débarrassé de toute influence, qu'il en devient vraiment difficile à décrire.
D'un côté novateur dans son ensemble, de l'autre totalement album à tiroir : 'The Policeman's Plan' fait à mes yeux clairement coucou à 'Hey Joe', mais ce qui est magique, c'est qu'un auditeur différent pourra y trouver totalement autre chose, l'ensemble de ce disque est une boîte de Pandore dont peuvent sortir aussi bien des ballades historiques (1918 Was Our Year) que des promenades intemporelles (Easter Island Song), aussi bien des chansons pops quasi-parfaites (Shangai Maglev Train) que des titres à la limite de l'ambient-music (The Last Of The Mediterranean Powdered Homes), et le mieux, c'est que bien souvent on retrouve tout ça sur un seul titre (1939 World's Fair ou We'll Sort Out The Day).

Je vais conclure une fois de plus en exigeant que tu écoutes ce disque, d'ailleurs, si tu es malin, tu auras remarqué que, groupe in-googlisable oblige, je t'ai glissé quelques liens dans l'article.

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